Il y aura un jour des toiles d'araignée dans le ciel. Le savoir voyagera sur des ailes plus fines que l'air. Le bout de mon doigt détient un pouvoir plus grand que tout. Le monde, sur mon bureau, est au bout de mes doigts. Des senteurs froides et blanches, cireuses et légèrement florales d'absolu d'iris, accompagnées d'un éther rhumique lumineux et aérien, scintillent comme des mains qui dansent sur un clavier. Les tons abstraits et beurrés de l'Iris Concrete, les teintes charnues de la Rose et les tons pâles du Jasmin immaculé peignent un monde binaire de figures noires sur des écrans blancs, d'éclats de verre, de tours en béton et de données bourdonnant derrière des bureaux en métal. L'animalité brute et grinçante du bois d'agar, combinée à une note plastique et addictive de civette, émerge lentement, poussée par un accord de bois sec - l'odeur de la peau salée, chauffée sous les néons. L'odeur des gens qui cohabitent avec les machines. Orris sec et minéral, mais merveilleusement apaisant et charnel, Opus V est un conte moderne de sociétés fragmentées par la façon dont le savoir voyage sur Internet.